• Lexique

    BAMBOCHE OU BOBOCHE

    A l’origine, la bamboche est un amusement populaire qui tire son nom de l’italien Bamboccio, le pantin (qui est de la même famille que Bambin dont l’idée est d’évoquer la petite taille). Sous le 1er Empire, cela désigne un amusement vulgaire et sous le 2nd Empire, une courte pièce comique. C’est d’ailleurs dans ce sens qu’il est utilisé dans les théâtres roubaisiens et lillois même si on utilise plus couramment le mot Vaudeville pour cette dernière. À l’origine, bamboche a été prononcé à Roubaix, bonboche puis boboche, jusqu’à arriver à cette appellation auprès du public (cf Théâtre Louis Richard).

     

    BANDE

    Planche fixée au bas de l’ouverture d’un castelet qui limite la base de la scène ; elle sert de plancher ou parfois de balcon pour les marionnettes.

     

    BARAQUE

    Structure en tôle et bois, couverte d’une bâche à deux pans de toile, qui permet aux marionnettistes itinérants de présenter leurs spectacles dans les foires.

     

    BURATTINO

    Nom des marionnettes à gaine en Italie.

     

    BURGUET

    Entrée de cave située sur la rue et accolée au soubassement de la maison. Elle est munie de deux vantaux qui s’ouvrent sur un escalier de pierre menant à la cave.

     

    CABOTAN, DE CABOTINS

    Nom donné en Picardie aux marionnettes à tringle et à fils.

     

    CANEVAS

    Déroulé schématique de la narration, de la trame de l’histoire qui sera jouée.

     

    CASTELET – PETIT CHÂTEAU - (de l’italien castelleto désignant la baraque des marionnettistes)

    Aujourd’hui, petit théâtre de marionnettes généralement de plein air qui par extension se donne au théâtre de marionnettes à gaines. Le castelet est au théâtre de marionnettes ce qu’est la scène au théâtre ordinaire. A l’origine, en Grèce et dans la Rome antique, les montreurs de marionnettes fonctionnaient dans des théâtres normaux, installant sur la scène une charpente quadrangulaire recouverte d’étoffes drapées derrière lesquelles ils se dissimulaient avec leurs appareils.

    C’est ici le principe de base que tous les marionnettistes ambulants adopteront par la suite en réduisant ses dimensions suivant l’échelle des poupées et en allégeant le matériel. Le castelet désigne tout naturellement la partie du théâtre où évoluent les manipulateurs et où s’installent les décors. C’est donc « le lieu de la représentation et de la machinerie » selon Pougin.

     

     

    CÔTÉ COUR ET CÔTÉ JARDIN

    Vocabulaire utilisé dans les théâtres. Le côté cour désigne le côté droit de la scène, le côté jardin le côté gauche. Le terme permet aux comédiens de se comprendre et se situer dans l’espace.

     

    CROIX, LA CROISÉE OU LE CONTRÔLE

    Il s’agit d’un support de bois, généralement en croix, tenu en main par le montreur, auquel sont attachés les fils permettant de « contrôler » les mouvements de la marionnette. Cette attelle peut être manipulée horizontalement ou verticalement.

     

    ENSECRÉTER

     Monter des mécanismes invisibles reliant la marionnette à sa croix.

     

    FANTOCCINI

    Appellation désignant les marionnettes à tringle et à fils.

     

    PONT OU LE PASSET

    Passerelle de bois soutenue par un échaffaudage derrière la scène sur laquelle se tiennent les montreurs des marionnettes à fils. Ils appuient leurs avant-bras sur la balustrade pour observer le mouvement de leurs ma-rionnettes.

     

    POULAILLER

    Dernier balcon en fond de salle où le public populaire est « perché ».

     

    RÂTELIER

    Située à l’intérieur du castelet, cette pièce de bois permet d’accrocher les marionnettes.

     

    SERVANTE

    Située à l’intérieur du castelet, cette pièce de bois est destinée à recevoir les accessoires.

     

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